• automne-12
     

    Complainte d’Automne

    A savourer l’automne, l’on goutte à des arômes mélancoliques,

    Tombent  les feuilles jaunies, la nostalgie, tel un enchantement,

    Ressuscitent des chagrins anciens dans mon cœur endormi et égoïste,

    Nul n’est à l’abri, des caprices de la nature et de son enchantement.

     

    J’entends résonner, dans un vieil écho sourd, le bruit de l’éclair de ma jeunesse,

    Si prompt  à tordre l’aiguille du temps, je regrette certains intervalles de ma vie,

    Cette secrète fureur poursuivant de vaines chimères ma conduite en détresse,

    Mes espérances portaient de jolies couleurs, un idéal qui guiderait mon énergie.

     

    Les cycles passent, l’été a éteint sa bougie, faisant place aux lueurs automnales.

    Au-dessus de ma tête, voltigent des sentiments très vifs, de joies et de douleurs.

    Bientôt, se fêteront les morts avec des chrysanthèmes, en attendant l’hiver spectral,

    Mais les saisons n’ont yeux de démon que pour celui qui ne croit plus au bonheur.

    Alain Meyer-Abbatucci


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  • meyer 005

    Ma Grand-Mère

    Chair fragile d’une joue détendue par le poids des années,
    Reverdit au tendre baiser donné par un de ses petits enfants,
    Dans son sein, rien ne l’étonne, même pas le chant troublé
    D’une génération sacrifiée, grand-mère a toujours vingt ans.


     

     

    Sous le glas de l’horloge, la consolation se fait dans l’oubli,
    Pourtant ses yeux remplis de bonté ont la sagesse de l’aurore,
    L’étendue d’un siècle a ridé ses espérances mais pas ses fruits,
    Ses chers chérubins sont près d’elle et lui apportent du réconfort.


    Vieillesse n’est point une maladie mais une cruelle nature,
    Tel un crépuscule se couchant sur les chemins de l’enfance,
    Je n’oublierai jamais le goût de ses gâteaux et des confitures,
    Ma grand-mère, je la vénérais et sa mort, encore, me torture.

    Alain Meyer-Abbatucci


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  • Image du site corsIca

    Mes Calanques

    Roches de secret, sculptées dans la chair du temps,

    L’on grimpe sur leur poitrine rouge et dans leur flanc,

    Bat le cœur silencieux d’une Corse,  se dressant fière.

    A Piana, la beauté improvisée donne lieu au mystère .

     

    Silhouettes animées  aux visages de certains animaux

    Voir la Calanque Tête de Chien ou la Calanque de l’aigle

    La mer, le vent, la pluie ont  créé un magnifique tableau,

    Une tiédeur de sang où la nature sauvage domine l’humain.

     

    Aux dents qui vous rongent, pierres parfumés de nos songes,

    L’on s’en va cueillir des sensations orangées à l’ivresse de l’azur,

    Si nous fluons sur des plaintes amères en portant nos mensonges,

    La vue qui se dégage de vos sommets reste authentique et pure.

    Alain Meyer-Abbatucci

     

      Retrouvez mes poèmes sur la Corse sur Corsica séjour


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