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    la clef d'or

    Si mon cœur n’est pas à la fête,

    Il faut bien me rendre à l’évidence,

    Dans mon âme, je suis poète.

    Croyez-moi, je ne l’ai pas choisi,

    Mais cela, donne tout son sens

    À mon inquiétante et exaltante vie.

     

    Voyez le deuil de ma mélancolie, qui hiverne

    Mes beaux désirs envolés de passions infinies,

    Monde intime et refrain violent, qui s’énerve

    A marier la vérité dans les traînes des non-dits,

    Et, à s’illusionner sur mes amours en berne;

     

    Amère poésie, j’aperçois là, enfin tes limites.

    Frustration à l’éclat vernis d’un miroir trompeur,

    Brisant la vision troublante de mes plaisirs illicites,

    Pour me faire succomber, durement, à l’horreur

    Et à la réalité de la beauté de ton chant si triste.

     

    Au rythme torturé de mes liaisons amoureuses,

    Femmes enchaînées, fantômes de ma mémoire,

    Qui se sont offertes, lascives et bien heureuses.

    Je leur ai offert du rêve mais ô combien dérisoire,

    Mon monde n’est réel que pour les aventureuses.

     

     

     
     
     
     

     


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