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    la clef d'or

    Si mon cœur n’est pas à la fête,

    Il faut bien me rendre à l’évidence,

    Dans mon âme, je suis poète.

    Croyez-moi, je ne l’ai pas choisi,

    Mais cela, donne tout son sens

    À mon inquiétante et exaltante vie.

     

    Voyez le deuil de ma mélancolie, qui hiverne

    Mes beaux désirs envolés de passions infinies,

    Monde intime et refrain violent, qui s’énerve

    A marier la vérité dans les traînes des non-dits,

    Et, à s’illusionner sur mes amours en berne;

     

    Amère poésie, j’aperçois là, enfin tes limites.

    Frustration à l’éclat vernis d’un miroir trompeur,

    Brisant la vision troublante de mes plaisirs illicites,

    Pour me faire succomber, durement, à l’horreur

    Et à la réalité de la beauté de ton chant si triste.

     

    Au rythme torturé de mes liaisons amoureuses,

    Femmes enchaînées, fantômes de ma mémoire,

    Qui se sont offertes, lascives et bien heureuses.

    Je leur ai offert du rêve mais ô combien dérisoire,

    Mon monde n’est réel que pour les aventureuses.

     

     

     
     
     
     

     


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    Du vide rempli de pénétrantes visions,
    La conception créée la solitude de l’esprit,
    L’artiste s’envolant avec l’inspiration,
    Balaye les apparences, traduit un non dit.


    Refuge de tendresse et de désespoir,
    Fugace transparence du miroir intérieur,
    Obscurité et clarté, beauté et laideur,
    L’ange créatif réécrit notre histoire.


    Poésie rageuse, firmament de paix,
    Sublimation du rêve de l’impossible,
    Tant d’artifices pour un reflet manqué,
    Inutilité d’une écriture du sensible.


    Étoile oscillante entre silence et bruit,
    Consonance, résonance, violence,
    Les rimes enchantent, crient, dansent,
    Personne ne les chante, on les fuit !

     

     

    poémes à l'affût des rêves

     


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